"L'ami retrouvé" de Fred Uhlman

Sujet: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 26th Juin 2007, 9:33 am

Coucou, je pense que mon pseudo est assez explicite pour le monde qu'il y a sur ce forum (mais si tu as besoin de quelconque info sur moi, demande, on verra bien si je suis en mesure de te répondre ...)
Donc, comme l'indique le sujet, je voudrais parler de L'ami retrouvé de fred Uhlman qui est pour moi le livre qui incarne l'amitié par excellence !
Mais ce n'est pas d'amitié dont je viens te parler ... C'est que je viens de me rendre compte que Conrad (Un des personnages principaux du livre) est blond !
Si tu viens de lire cet article, la première question qui te viendrais à l'esprit serai de me demander "Pourquoi fais-tu une fixette sur les blonds ?" Dis-toi bien que je ne répondrais pas à cette question, qui me paraît ... très évidente. Même pour quelqu'un qui ne connaît pas ma vie (les filles sont toutes faîtes pareilles dans leurs têtes, décidément !)

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 26th Juin 2007, 4:45 pm

ouais et je comprend pas tu a crée ce post pour parler du livre..., de toi... ou des blond??? je comprend pas très bien
et je ne connais pas ton livre ^^ sa raconte quoi a part un gars qui retrouve un autre gars Laughing

^^

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 27th Juin 2007, 11:11 am

ça raconte l'histoire d'un ado, fils d'un médecin juif qui vit en Allemagne, il va se lier d'amitié avec un comte (ils ont le même âge) d'une famille très riche et leur amitié va rester jusqu'au bout malgré la montée du nazisme.

En faite je voulais juste souligner que il ya avait 1 des personnages qui était blond comme ça ...

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 27th Juin 2007, 11:43 am

d'accord l'hsitoire ce passe ou?? j'ai vu un truc pareil qui sa passait dans un école ou un truc du genre! dans mon film le juif est attaper pas les allemand a la fin !

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 27th Juin 2007, 4:17 pm

Non, c'est pas ça : ça se passe a Stuttgart, mais à la fin, les parents du juif, pour le protéger, ils l'envoient chez un oncle en Amérique.

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 2nd Juillet 2007, 9:46 am

ah oué cool mé en fait je confont avec un film

Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:16 pm, édité 1 fois

Il y a eu un film tiré du livre ?

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 11th Juillet 2007, 12:26 pm

je sais pa mais y'a un film du même genre ki se passe chez les curés(dans une école)

Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:16 pm, édité 1 fois

Connais pas ... comment ça s'appelle ?

Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:18 pm, édité 2 fois

La nouvelle que j'ai écrite pour le concours de Français (que j'ai perdu ! Je suis trop nulle ! écrivain foutu pour moi ! sniff). Pourtant, je l'ai fait lire à pas mal de gens et on m'a dit que c'était bien, que j'avais un style plaisant. Dîtes-moi ce que vous en pensez, s'il vous plaît. Ce serais gentil (même si c'est un peu long, vous pouvez faire ce petit quelque chose pour moi ...).

Merci

"Elle n’a rien gardé de sa vie d’avant. Rien sauf la chute.
Le frein ne répond plus. Elle pense : le câble est cassé, c’est bête. Le vélo prend de la vitesse.
Elle lance les deux jambes devant elle, pour se protéger peut-être. Le choc arrive sans qu’elle le voie venir. Le ciel tournoie au-dessus d’elle. C’est fini.
Quand elle se réveille, elle est dans le lit blanc. Elle bouge les jambes, les bras. Elle est intacte. Mais elle ne se souvient plus. Un homme entre dans sa chambre. Il s’appelle Jonas.
C’est Jonas qui la met debout. Jonas qui lui tend ses couverts et les guide vers l’assiette.
Jonas qui fait couler l’eau de la douche et lui indique les serviettes de toilette en coton. Avec lui, elle retrouve les gestes. Les mots. Mais pas les images. Jonas prétend qu’elle est née le jour où elle s’est réveillée. Il lui donne un nom. Elle s’appelle Véra. Jonas l’emmène avec lui dans la ville.
Tous les jours, elle s’assied dans sa voiture.
─ Regarde autour de toi, lui dit Jonas en démarrant. Essaie de te rappeler.
Elle regarde, tout l’étonne, elle ne se souvient de rien. Jonas la conduit depuis un mois. En vain. Et puis elle le voit. Le garçon qui promène un chien. Sans qu’elle s’y attende, les larmes lui viennent aux yeux."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:18 pm, édité 1 fois

"Elle ne sait qui est ce jeune homme, qui pourtant, suscite en elle une si grande émotion. A force, elle rêve de lui, la nuit et la journée, quand un vide se forme en elle. Chaque jour, c’est la même chose : Véra passe, dans la voiture de Jonas, et ce grand garçon avec son chien apparaît. Les matins de vent, qu’il a fière allure : ses cheveux blonds soufflés par l’air et ses yeux gris clairs, reflétant la pâle lumière de l’aube, annoncent l’assurance d’un adolescent que rien n’effraie.
Mais un jour, alors que passe la voiture, Véra ne le voit pas. Troublée, toutes sortes de questions lui viennent. Que lui est-il arrivé ? Qui est-il ? La connaît-il ? L’aiderait-il à se rappeler ? Tant et si bien qu’elle décide d’en savoir un peu plus sur ce garçon mystérieux, sans se douter de ce qui l’attend. Son destin est en marche."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:19 pm, édité 1 fois

"Après quelques jours de recherches vouées à des échecs, Véra perd espoir. Elle connaît seulement le prénom du jeune homme. Il s’appelle Jonathan. Elle, qui pleurait tantôt en le voyant, veut le revoir maintenant. Elle sait que dans son for intérieur, elle le connaît. Mais qui est-il ?"

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:19 pm, édité 1 fois

"Jonathan, adossé à la vitre, regarde défiler les paysages. Pourquoi est-il parti aujourd’hui ? Ses parents viennent à peine de divorcer, et il doit déjà subir les semaines alternées ! D’autant qu’il préfère— largement—vivre chez son père, dans le quartier de Brooklyn, à New York. C’est décidé, aussitôt arrivé chez sa mère, il enfourche son vélo et fait les dix kilomètres en sens inverse. Lui, d’habitude si calme, ne peut concevoir d’être loin de son chien, Rusty. Son compagnon, un golden retriever âgé de cinq ans, le suit depuis qu’il l’a adopté, dans un chenil, l’été dernier. Dès lors, ils sont devenus inséparables et Jonathan le promène ainsi tous les jours, vers huit heures du matin. Comme à son habitude, ils traversent le bois et longent la route jusqu’au quartier voisin. D’ailleurs, Jonathan croise toujours une même voiture rouge avec, à son bord, une jeune fille, dont le visage lui rappelle son enfance. La connaît-il ? Il en a bien l’impression. Mais qui est-elle ?"

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:20 pm, édité 1 fois

"L’arrêt de la voiture, le tire alors de ses pensées. Il sort, fait mine de rester dehors. Son vélo est resté dans la remise, où il l’avait posé la dernière fois. Sa mère rentre dans la maison, sans se soucier de lui. La porte du cabanon fermée, Jonathan traîne son vélo jusqu’au portail et sans attendre, file tel un épervier sur sa proie. Il est 18 heures.
Il sait désormais que la pluie l’accompagne toujours dans ses moments de solitude, ces moments où il est seul, avec son vélo, sur une route déserte. Et n’ayant pas perdu d’espoir devant la route qu’il avait à parcourir, il arrive finalement chez son père à 20 heures.
Celui- ci réprime une quinte de toux alors que Jonathan s’avance vers lui :
« Tu ne dois pas être chez ta mère, cette semaine ?
─ Si, mais, Rusty me manque trop.
Ne voulant révéler la vraie raison de sa fugue, le jeune homme baisse les yeux.
Son père reprend :
─ Allez, va. Passe pour cette fois. Je ne dis rien à ta mère sinon elle risque de penser que c’est moi qui t’ai demandé de venir. »
Et sur ce, il rentre et Jonathan va caresser Rusty. Son histoire prend alors un tournant comme celui parcouru deux minutes plus tôt."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:20 pm, édité 1 fois

"Quelques jours plus tard, en allant au grenier, l’adolescent découvre un cahier rose fermé par un cadenas, mais pas de clé dans les parages. Curieux de nature, Jonathan commence à s’acharner sur la serrure à l’aide d’un fil de fer. Il parvient enfin à l’ouvrir après dix minutes d’effort. En lisant la première page, le jeune homme prend conscience de l’importance de ce carnet : cinq ans auparavant, Véra, sa meilleure amie d’enfance, le lui avait donné en gage de leur complicité. Il passe donc, deux heures à lire, dans son intégralité, le journal intime, écrit autrefois par une fillette de 11 ans. Arrivé à l’avant-dernière page, la date le laisse en suspend : « 11 Septembre 2001 ». Jonathan, dont le cœur bat de plus en plus vite, se rappelle sa sortie au centre commercial avec son amie.
Il était 15 heures et ils marchaient le long des rangées de livres. Tous deux passionnés de bandes dessinées, ils cherchaient leur bonheur en contemplant les mille et une couleurs qui constellaient les couvertures. Tout à coup, un bruit sourd retentit. Les autres personnes présentes dans le centre se mirent à hurler, à courir en tous sens. La panique régnait. Les deux enfants se cachèrent dans un coin de mur et attendirent. Le plafond céda alors. Ils se jetèrent, la tête la première de part et d’autre du pan de plafond, l’évitant de justesse. Jonathan sentit tout son corps sombrer : il s’évanouit.
Il se souvient du crash des Tours Jumelles comme si c’était hier. Depuis ce jour, il ne voit plus son amie, elle avait déménagé sans laisser d’adresse, sans même lui écrire.
Ses mains échappent alors à son contrôle. Elles effeuillent le cahier rose et un petit carré de papier tombe sur le sol. Le jeune homme le ramasse et retient un cri de stupeur : cette photo représente Véra. Tout ébahi, il remercie cet heureux coup du hasard (ou signe du destin !). Maintenant, Jonathan sait ce qu’il doit faire. Retrouver la jeune fille de la voiture… Lui parler, et ainsi retrouver son amie."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:21 pm, édité 1 fois

"Le lendemain, Jonathan se lève pour aller promener Rusty. Une idée titille son esprit. Lui parler, l’interpeller. A 8 heures, il longe la route où il croise la voiture rouge. Elle passe avec une légère accélération. Malgré sa vitesse, il distingue son amie assise à l’avant. Elle le regarde dans les yeux et elle pleure à la même seconde. Pourquoi pleure-t-elle ? Sait-elle qui il est ?

Pouvait-elle s’en empêcher ? Arrête de pleurer… tu n’as plus onze ans… Pourquoi onze ? Véra n’en sait rien. Inconsciemment, elle soulève le premier voile de sa mémoire oubliée."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:21 pm, édité 1 fois

"L’après-midi même, Jonathan, ne pouvant plus attendre pour voir son amie afin de lui expliquer toute la vérité, cherche l’adresse de celle-ci sur Internet. En tapant son nom de famille ( « Smith » ), il découvre qu’elle habite toujours à New York. Elle n’a donc jamais quitté la ville ! Elle a juste changé de domicile ! Après s’être traité de tous les noms pour avoir été si stupide, l’adolescent note l’adresse, le numéro de téléphone et réfléchit un court instant. Pleure-t-elle à cause de l’attentat ?
Il est 16 heures. Jonathan pédale à une vitesse folle vers l’adresse indiquée."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:22 pm, édité 1 fois

"On sonne à la porte. Véra reste assise dans le canapé du salon. C’est Jonas qui va ouvrir. La jeune fille entend une voix muée depuis peu. Jonas vient la chercher. Il dit que c’est pour elle. Qui cela peut-il être ? Elle ne se souvient de personne de connu. A moins que …non…ce n’est pas possible… ! Et sans prévenir, les larmes coulent sur ses joues. Il est là. Il la cherche comme elle a tenté de le faire et il la trouve, à cet instant. En sortant de ses pleurs, Véra voit que Jonathan lui parle :
« Salut. Je m’appelle Jonathan. Je crois qu’on se connaît.
Elle reste sans voix.
─ Je sais pourquoi tu pleures. C’est une longue histoire. Si tu veux me retrouver au centre commercial de la 10ème rue, dans deux jours, à 17 heures, je t’expliquerai. »
Après un bref au revoir, il repart. Véra reste encore cinq minutes dans l’entrée avant de se rendre compte que le jeune homme est parti."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:22 pm, édité 1 fois

"Véra est dans la voiture de Jonas. Il est 16 h 55. Jonathan arrive à toute vitesse vers la Fiat Punto rouge vif. Véra descend et ils rentrent dans le centre. Le jeune homme commence :
« D’abord, je veux te dire que c’est grâce à toi, tout compte fait, que je me rappelle qui tu es.
─ Comment ça ? dit-elle.
─ Enfin ! Je croyais que tu étais muette !
Véra baisse les yeux en fronçant les sourcils. Il se penche vers elle.
─ Je ne voulais pas te faire de peine. Et sortant le journal intime de sa poche,
─ Tiens, c’est avec ça que je me suis souvenu.
A peine a-t-elle le carnet dans les mains, que la jeune fille a un flash.
Elle est avec Jonathan, dans le grand centre commercial de la 4ème rue, dans Upper Manhattan et elle feuillette une BD de mangas. Soudain, elle entend un énorme bruit de murs qui s’effondrent. Tout le monde court autour d’elle. Jonathan l’entraîne dans un coin. Ils attendent quelques secondes. D’un coup, un pan de toit tombe. Ils ont à peine le temps de se jeter sur le côté, évitant la catastrophe.
Véra, sortant de ses pensées, s’arrête. Elle se rend compte que Jonathan lui parle : il la regarde avec ses grands yeux gris.
─ ça va ? demande-t-il.
─ Oui, oui, je me souviens maintenant. Tu es mon ami. Merci ! »
En énonçant ces mots, Véra serre Jonathan très fort dans ses bras. Elle pleure encore, mais de joie, cette fois."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:22 pm, édité 1 fois

"Il est 17 h 30. Les deux adolescents sont toujours au centre commercial quand, ils sentent de la fumée. Jonathan cherche une issue de secours mais, dans la peur naissante, il n’en voit pas. En voulant redescendre, ils s’aperçoivent que l’escalier prend feu. La panique prenant le dessus, Véra se rappelle la tragédie plus que jamais. Et si c’était un signe du destin. Il les réunissait, pour la deuxième fois, Jonathan et elle, dans une situation semblable. N’était-ce que le hasard ? Véra en doute. Cette idée se dissipe bientôt quand Jonathan trouve une issue menant sur les toits. En espérant que le feu ne se propage pas jusque là, il ferme la porte. Véra regarde la ville qui s’étend devant elle. Jonathan lui montre son quartier, lui réapprend les paysages de Manhattan, du Bronx, de Brooklyn et des Queens. Il lui rappelle leurs sorties à Central Park, il lui conte lui-même sa vie. Quand il finit, Véra rayonne. Elle se souvient de chaque image de sa vie, de chaque parole. Elle s’entend même penser au moment de sa chute à vélo, un mois et demi plus tôt : Jonathan ne me sauvera pas, cette fois-ci. Si je meurs, je ne pourrai jamais lui dire que je l’aime. Même si elle ne lui écrivait pas depuis son déménagement, elle pensait quand même à lui. C’est l’essentiel. Et là, rien ne pourrait l’empêcher de lui déclarer sa flamme. Cette flamme ardente qui brûle doucement, dans son cœur."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:23 pm, édité 1 fois

"Jonathan, l’esprit plein d’espoir, regarde au loin, sans voir arriver les secours. Véra le dévore des yeux. Elle ressent une furieuse envie de le prendre dans ses bras tant il a l’air décontenancé. Elle n’en a pas le temps : le feu la rattrape. Avant de fermer les yeux, elle sent Jonathan la retenir et se pencher sur elle."

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Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:23 pm, édité 1 fois

"Véra se réveille. Encore dans un lit blanc ! ça ne va pas recommencer ! En regardant autour d’elle, elle voit Jonathan étendu dans un lit voisin. Qu’il est mignon quand il dort ! Il se réveille. Fichu destin ! Il se tourne vers elle et inspire à fond :
« ça va ?
─ Oui, mais je ne me souviens pas de ce qu’il s’est passé après que je me sois évanouie.
Elle le voit rougir.
─ Je suis resté près de toi et le feu nous a encerclés. J’ai entendu un hélicoptère et j’ai dû m’évanouir aussi. C’est tout ce dont je me souviens.
Après un moment de réflexion, Véra se lance :
─ Je voudrais tellement te remercier. Tu as été une aide précieuse pour moi. Grâce à toi, j’ai retrouvé le goût de vivre.
En parlant, elle se lève et s’approche de Jonathan.
─ Il n’y a vraiment pas de quoi. C’est normal pour moi de t’aider. Tu es mon amie, et même…
Il marque une pause. La jeune fille déchiffre sa pensée et demande sans hésiter :
─ Même ?
Il lui chuchote à l’oreille.
─ Même plus… »
Il l’embrasse sur les lèvres. Véra se sent transportée de bonheur. Ce premier baiser dure 20 secondes. Ils s’étreignent au point de sentir le cœur de l’autre s’emballer. Véra ne rêve plus, elle le sait. Elle sait aussi que son destin, lui réserve encore des surprises. Et des comme celle-là, je ne les éviterai pas !"

...

Dernière édition par le 22nd Juillet 2007, 7:24 pm, édité 1 fois

"Quelques minutes plus tard, le père de Jonathan, accompagné de Jonas, entre dans la chambre. Ils trouvent les deux adolescents, habillés, prêts à partir. ça vous épate ! hein ? Elle se rend compte qu’elle ne sait toujours pas quelque chose. Que lui manque-t-il ? Elle n’en est pas sûre, mais une évidence se pose à ses yeux.
Ayant échangé leurs adresses, elle embrasse Jonathan une dernière fois avant de monter dans la Fiat et de le regarder s’éloigner dans la voiture de son père. Elle ne pleurerait jamais plus en le voyant, désormais. Alors que Jonas grimpe à son tour, une question sort de la bouche de Véra, sans prévenir :
« Et toi, Jonas qui es-tu ?
Celui-ci, comprend un changement dans la voix de la jeune fille, et sans hésitation, il lui dit :
─ Je suis ton père. »
Devant cette révélation, l’adolescente ne doute plus de sa vie. Elle sait qui elle est, connaît son histoire par cœur, ses grands moments de joie et ceux de tristesse, elle ne connaît pas son avenir mais en se souvenant du passé, elle osera tout au présent, et construira elle-même son futur."

A. F. Le Mounier

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 22nd Juillet 2007, 4:47 pm

pas mal j'aime bien mais c'est toi qui l'a écrite? et puis on dis une manga pas un bd manga !! attention!

Sujet: Re: "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman 22nd Juillet 2007, 7:25 pm

Merci ! Oui, c'est bien moi qui l'ai écrite.

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